Sol : A l’aide
de quelques cafés, je me suis dévoué pour visionner de nouvelles séries
tv, et recueillir pour vous le meilleur de la rentrée.
Oncle Erneste. : C’est ça ton métier ?
S. : Euh, non tonton, je suis bibliothécaire.
E. : Oui, c’est bien ce que je dis.
S. : Bon, je ne relèverai pas ce petit sarcasme, tonton. Je vais continuer à marcher droit, sans me laisser déstabiliser.
E. : Oui, c’est bien ce que je dis.
S. : Bon, je ne relèverai pas ce petit sarcasme, tonton. Je vais continuer à marcher droit, sans me laisser déstabiliser.
E. : Mais c’est pas ça ton métier ?
S. : Ah, d’accord, en fait tu étais sérieux. Eh bien
non, ce n’est pas que ça mon métier, je fais aussi du catalogage, de
l’indexation, je…
E. : Ok c’est bon, j’ai compris.
S. : Parfait ! Je continue donc, voici 3 séries qui valent le détour :
S. : Parfait ! Je continue donc, voici 3 séries qui valent le détour :
Rectify
Une série avec les mêmes producteurs que Breaking bad, c’est déjà bon signe. Maintenant, l’intrigue : "Après 19 années passées en prison pour viol et meurtre, Daniel Holden est finalement disculpé grâce à des analyses ADN. De retour dans sa ville natale, cet homme qui n'avait que 18 ans lorsqu'il avait été emprisonné et condamné à mort, tente de reconstruire une nouvelle vie".
Autant vous dire que le retour à la réalité est difficile… La série se révèle très originale dans le traitement de cette intrigue, qui pourrait servir de base à une série policière. Or, c’est moins le fait de savoir si Daniel est coupable ou pas qui importe dans cette 1ère saison, que la poésie qui découle de sa redécouverte du monde. L’acteur principal est très convaincant, le personnage est troublant, ambigü et profond. Rectify est une série qui dérange et émeut. A suivre de près.
E. : Et alors, c’est lui qu’a tué la fille ou
pas ?
S. On ne sait pas encore tonton.
House of cards
Le synopsis : « Frank Underwood, homme politique rusé et vieux briscard de Washington, est prêt à tout pour conquérir le poste "suprême"... »
Autant vous dire cette fois que le concept n’est pas très original. La série est réalisée par le cinéaste David Fincher, à qui l’on doit Seven, Fight Club, The Social Network ou encore Millenium. Le point fort de cette série est son acteur principal, Kevin Spacey, qui incarne le rôle d’un homme politique machiavélique, intelligent, froid et manipulateur.
Le synopsis : « Frank Underwood, homme politique rusé et vieux briscard de Washington, est prêt à tout pour conquérir le poste "suprême"... »
Autant vous dire cette fois que le concept n’est pas très original. La série est réalisée par le cinéaste David Fincher, à qui l’on doit Seven, Fight Club, The Social Network ou encore Millenium. Le point fort de cette série est son acteur principal, Kevin Spacey, qui incarne le rôle d’un homme politique machiavélique, intelligent, froid et manipulateur.
E. : Un homme politique, quoi.
S. : Ils ne sont pas tous comme ça !
E. : Oui, oui. Et c’est la marmotte qui emballe ta
tablette de chocolat.
S. : Je ne pense pas qu’une marmotte puisse faire cela.
E. : .....
E. : .....
S. : La série devient réellement intéressante
dans la deuxième moitié de la saison, la 1ère étant surtout
l’occasion pour le réalisateur de présenter les personnages et les enjeux. La
réalisation est soignée, la photo aussi, et les dialogues sont très bons. Néanmoins
je suis plus mitigé que la plupart des critiques : au final, je trouve le
résultat un peu lisse, un peu lent, un peu froid et par moments l'écriture tombe
dans une certaine facilité. En gros, les
ficelles sont un peu grosses...
E. : « En gros, les ficelles sont un peu
grosses ». Ah ben bravo !
S. : Je suis fatigué, tonton. Disons que dans le
genre, je préfère largement Boss, dont nous avons déjà parlé ici il y a quelque
temps.
Passons maintenant à Utopia, une série anglaise comme Tartine les aime. Le pitch ?
E. : Ah ouais, file moi un pitch !
S. : Ce n’est pas une friandise tonton, c’est le
résumé de l’histoire : 4
internautes passionnés par un comics du nom d’Utopia vont se retrouver
embarqués dans une sombre affaire, aux allures de conspiration mondiale...
E. : Oula, ça me plaît ton truc. Y’a des extraterrestres ?
E. : Oula, ça me plaît ton truc. Y’a des extraterrestres ?
S. : Non, mais une deuxième saison est prévue,
alors sait-on jamais ? En attendant, c’est mon coup de coeur de cette année.
Seulement 6 épisodes, à un rythme haletant, avec des personnages atypiques (« where is Jessica
Hyde ? » !) : cette 1ère saison est une réussite.
L’histoire est ambitieuse, parfois complexe et l’image est très travaillée :
Utopia impose son univers en surprenant constamment le spectateur par ses parti
pris esthétiques. Les brusques
changements de ton participent également à cette déstabilisation, qui se révèle
plus jubilatoire que dérangeante (attention cependant à « la scène de la
cuillère »...). Je n’en dis pas plus, place au plaisir de la découverte.
E. : A part manger, je vois pas trop ce qu’on peut faire avec une cuillère ?
E. : A part manger, je vois pas trop ce qu’on peut faire avec une cuillère ?
S. : Regarde le premier épisode, je suis sûr que ça
va te plaire tonton.
Rectify, série américaine, diffusée sur Sundance Channel, 2013, 6 épisodes
House of cards, série américaine, diffusée sur Canal + Séries, 2013, 13 épisodes
Utopia, série britannique, diffusée sur Channel 4 et bientôt sur Canal + séries, 2013, 6 épisodes
Rectify, série américaine, diffusée sur Sundance Channel, 2013, 6 épisodes
House of cards, série américaine, diffusée sur Canal + Séries, 2013, 13 épisodes
Utopia, série britannique, diffusée sur Channel 4 et bientôt sur Canal + séries, 2013, 6 épisodes
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