Sol : Bien que le top soit un exercice récurrent sur le web, en particulier pour les séries, bien que ce ne soit pas forcément représentatif de la production d'une année, qu'un top reste toujours subjectif, qu'on en oublie, qu'on a pas eu le temps de tout regarder, eh bien on l'a fait quand même.
Oncle Ernest : C'est débile.
The Knick, saison 2 *****
Je triche un peu car la diffusion de la 2ème saison a débuté en octobre 2015… Quoiqu’il en soit, ne passez pas à côté de cette série.
On y voit les débuts de la chirurgie moderne dans un hôpital new-yorkais, hanté par un docteur génial (Clive Owen), qui croit en la science et en un monde nouveau. Soderbergh filme à la perfection cet ancien monde basculant dans la modernité et son lot de nouvelles technologies, dont les usages vont révolutionner la médecine, mais pas seulement. Les acteurs sont excellents et la reconstitution de l’époque – décors, costumes – est magnifique. A ranger aux côtés de Mad Men et des Sopranos. Un chef d’œuvre.
Vikings, saison 4 *****
Tartine : Série télévisée canado-irlandaise
créée par Michael Hirst. Nous sommes en Scandinavie, à la fin du VIIIème siècle
et suivons la vie et les exploits d'un groupe de Vikings.
Cette saison se divise en 2
parties : après une pause de 6 mois et 10 épisodes, la seconde moitié de
la saison a repris il y a quelques semaines. A l’heure où j’écris ces mots,
l’épisode 16 a dû être diffusé hier aux Etats-Unis.
La série reprend le concept avec les moyens techniques actuels et plus de finesse. Avec le format série, nous entrons lentement et avec un trouble croissant dans une intimité psychologique ambigüe avec ceux qui ne devraient pas être vraiment humains mais qui semblent quelquefois plus en évolution que les humains véritables. En trame de fond nous devinons les enjeux du pouvoir et les flirts dangereux entre science et pouvoir… Un autre aspect du thème déjà abordé dans Akta Manniskor ou le célèbre Blade Runner.
Voilà une série qui a pris le
temps de mûrir, de grandir et de se complexifier. Tout en évoquant de manière
très authentique le Haut Moyen Age, la série a su prendre, au fil des épisodes,
une tonalité plus universelle, dépassant l’évocation de la vie viking et plus
généralement celle du IXe siècle en Europe. Et son personnage principal, le visionnaire Ragnar
Lothbrok -roi semi légendaire de la Suède et du Danemark- est apparu petit à
petit comme un personnage intemporel, orfèvre de la stratégie militaire et
politique, fascinant et rusé, presque diabolique.
Peaky Blinders, saison 3 *****
Sol : Les britanniques sont les meilleurs. En termes de série.
The Americans, saison 4 *****
Sol : Toujours aussi palpitante, cette 4ème saison confirme ce que l’on avait pressenti : nous sommes en train d’assister à la construction d’une grande série d’espionnage et d’amour.
Westworld, saison 1 ****
Aglaé : A l’origine, un livre du même nom de Michaël Crichton adapté au cinéma sous le titre Mondwest en 1973. Le thème était novateur à l’époque : sur le modèle de Jurassic parc, un parc d’attraction propose à une clientèle fortunée de vivre des aventures dans un Ouest imaginaire peuplé de robots. Naturellement les créatures du parc deviennent hors de contrôle…
Cette saison 4 nous offre les
plus belles scènes de la série : le « rêve » de Ragnar, sa
reconquête des siens (épouses, amis, fils) et cette série de scènes intimes qui
s’égrènent au fil des épisodes de la seconde partie de la saison… Les épisodes
11 à 15 sont des joyaux d’écriture… Bienvenue au cœur d’une pure tragédie
grecque et du crépuscule d’un immense personnage.
Peaky Blinders, saison 3 *****
Sol : Les britanniques sont les meilleurs. En termes de série.
Nous sommes ici plongés dans les rues noires et pauvres
de Birmingham, en 1919, où une famille de gangsters fait la loi. Classique, me
direz-vous. Sauf que le traitement visuel et sonore de cette saga est à couper
le souffle : rarement on avait été aussi loin dans l’esthétisation du
gangstérisme.
Cela pourrait poser quelque problème si à côté de cela, il n’y avait pas une crudité assumée de la violence et une complexité des personnages qui neutralisent ce qui aurait pu être une glorification du mal, comme on en voit si souvent. Mention spéciale à la bande-son (rock contemporain) qui accompagne parfaitement les épisodes d’une série qui est portée par des acteurs et des actrices tous très bons, et notamment par le magnétique Cillian Murphy.
Cela pourrait poser quelque problème si à côté de cela, il n’y avait pas une crudité assumée de la violence et une complexité des personnages qui neutralisent ce qui aurait pu être une glorification du mal, comme on en voit si souvent. Mention spéciale à la bande-son (rock contemporain) qui accompagne parfaitement les épisodes d’une série qui est portée par des acteurs et des actrices tous très bons, et notamment par le magnétique Cillian Murphy.
Parks and recreation, 7
saisons *****
Tartine : Série américaine de Greg Daniels
et Michael Schur. Cette série
met en scène le quotidien des employés du département des parcs et des loisirs
de la ville fictive de Pawnee, dans l’Indiana.
Voici certainement la meilleure
série comique de tous les temps. A la maison, tout le monde l’a dévorée. La
série a été –enfin- diffusée en France sur Canal + cette année. Vous y suivez
le quotidien de Leslie Knope -aux grandes ambitions professionnelles et
politiques- et de sa joyeuse bande de bras cassés.
Cela sous forme de mockumentaire (faux documentaire à l’intérieur de la série, toujours moqueur mais jamais méchant). Une fois passé le cap de la saison 1 (seulement 6 épisodes, un peu moyens ceux-ci il est vrai), vous ne pourrez plus oublier –entres autres- Leslie (l’éternelle optimiste), Andy (le gentil benêt), Ben (le tendre geek) ou encore Tom (le fan de marques toujours plein de projets) et surtout Ron, le chef de Leslie, carnivore convaincu et maître du jemenfoutisme et mon Dieu personnel.
Cela sous forme de mockumentaire (faux documentaire à l’intérieur de la série, toujours moqueur mais jamais méchant). Une fois passé le cap de la saison 1 (seulement 6 épisodes, un peu moyens ceux-ci il est vrai), vous ne pourrez plus oublier –entres autres- Leslie (l’éternelle optimiste), Andy (le gentil benêt), Ben (le tendre geek) ou encore Tom (le fan de marques toujours plein de projets) et surtout Ron, le chef de Leslie, carnivore convaincu et maître du jemenfoutisme et mon Dieu personnel.
The Americans, saison 4 *****
Sol : Toujours aussi palpitante, cette 4ème saison confirme ce que l’on avait pressenti : nous sommes en train d’assister à la construction d’une grande série d’espionnage et d’amour.
Westworld, saison 1 ****
Aglaé : A l’origine, un livre du même nom de Michaël Crichton adapté au cinéma sous le titre Mondwest en 1973. Le thème était novateur à l’époque : sur le modèle de Jurassic parc, un parc d’attraction propose à une clientèle fortunée de vivre des aventures dans un Ouest imaginaire peuplé de robots. Naturellement les créatures du parc deviennent hors de contrôle…
La série reprend le concept avec les moyens techniques actuels et plus de finesse. Avec le format série, nous entrons lentement et avec un trouble croissant dans une intimité psychologique ambigüe avec ceux qui ne devraient pas être vraiment humains mais qui semblent quelquefois plus en évolution que les humains véritables. En trame de fond nous devinons les enjeux du pouvoir et les flirts dangereux entre science et pouvoir… Un autre aspect du thème déjà abordé dans Akta Manniskor ou le célèbre Blade Runner.
The Good place, saison 1 ****
Tartine : Série télévisée américaine créée
par Michael Schur. Compte tenu de ses bonnes actions pendant sa vie, Eleanor,
qui vient de mourir, se réveille au « Bon Endroit ». Sauf que la
jeune femme réalise rapidement qu’il y a dû y avoir une erreur...
Sans se prendre au sérieux, les
créateurs nous offrent une série rafraichissante, portée par deux comédiens
savoureux et pétillants : Kristen Bell et Ted Danson. Une série qui
ne tiendra pas forcément très longtemps mais à déguster tant qu’elle dure :
légère et douce comme une sucrerie. Et attention au final de cette première saison... Surprenant !
Narcos, saison 2 ***
Sol : Cette seconde saison est encore plus réussie que la première, ce qui est une prouesse. On y suit toujours la destinée de Pablo Escobar, le plus connu des narco trafiquants colombiens, à travers les yeux de plusieurs contemporains : famille, policiers, associés. Un biopic très bien réalisé, classique, mais instructif et prenant de bout en bout.
Braindead, saison 1 ***
Tartine : Série télévisée américaine crée par Michelle et Robert King. Imaginez que des insectes extraterrestres se nourrissaient de votre cerveau et prenaient le contrôle de votre corps… Et bien c’est ce qui arrive aux camps républicains et démocrates à Washington dans Braindead !
Une série un peu barrée, sans
réel équivalent dans le paysage actuel, avec un début et une fin (non, il ne
devrait pas y avoir de saison 2, et ce n’est pas la volonté des créateurs),
avec des comédiens drôles et plusieurs niveaux de lecture (Trump et Hillary en
toile de fond)…
The Saboteurs (aka The Heavy
water war : les soldats de l’ombre), saison 1 ***
Tartine : Série norvégienne de Peter S. Rosenlund. 1943. Alors que l’Allemagne nazie entreprend de créer la première bombe atomique, une opération secrète s’organise afin de contrecarrer la menace…
Alors je triche un peu car je n’ai
pas terminé la série (minisérie devrais-je dire : 6 épisodes). Et il ne
s’agit pas vraiment d’une série de 2016 (2015 en fait). Mais je la trouve
nettement plus intéressante que le décevant The
man in the high castle, mal écrit et aux personnages mal développés.
Les sujets évoqués dans The Saboteurs (attention, on trouve la série parfois référencée sous le titre The Heavy water war) restent encore aujourd’hui polémiques et controversés : le rôle de la Norvège et sa relation à l’Allemagne pendant la guerre et celui de Werner Heisenberg, qui avait choisi de rester en Allemagne quand ses confrères avaient fui le pays… Une série chorale plutôt bien troussée, au casting international, bien rythmée.
Les sujets évoqués dans The Saboteurs (attention, on trouve la série parfois référencée sous le titre The Heavy water war) restent encore aujourd’hui polémiques et controversés : le rôle de la Norvège et sa relation à l’Allemagne pendant la guerre et celui de Werner Heisenberg, qui avait choisi de rester en Allemagne quand ses confrères avaient fui le pays… Une série chorale plutôt bien troussée, au casting international, bien rythmée.
Le Bureau des Légendes, saison 2 ***
Sol : Après une saison 1 qui démarre lentement mais devient peu à peu addictive, nous avons eu droit à une saison 2 complexe et nerveuse, avec un épisode de fin qui est le paroxysme de la tension qui s’installe au fil des épisodes. Une réussite à saluer, car nous ne sommes pas toujours tendres avec les séries françaises. Celle-ci s’empare sans timidité malvenue des enjeux géopolitiques actuels au proche Orient et le fait de manière intelligente et passionnée. Elle réussit à traiter un sujet qui peut parler au monde entier, avec un ancrage très local dans la façon de montrer la diplomatie, l’espionnage, le renseignement. Et un Mathieu Kassovitz au sommet de sa forme.
Tartine : Série télévisée américaine créée par Matt et Ross Duffer. Hawkins, Indiana, 1983. Le jeune Will Byers disparaît brusquement de chez lui. Le shérif enquête, les amis de Will s’interrogent et la mère du garçon constate d’étranges phénomènes…
Quoi dire sur LA série popcorn de
l’été que tout le monde a vu ? Une série bourrée de références, capable de
parler aussi bien aux quarantenaires (nostalgie, nostalgie…) qu’aux
adolescents. De l’horreur, de la comédie, du suspense, il y en a pour tous dans
Stranger Things… Mais c’est avant
tout un magnifique hommage aux années 80 et à ses auteurs, de Carpenter à
Spielberg, en passant par Stephen King et John Hugues…
Sol : La petite perle de l’année. La série de l’été 2016 qui a déjà fait beaucoup parler d’elle. Une série 80’s, mélange des univers enfantins de Spielberg et plus angoissants de Carpenter, superbement photographiée. Interprétée par des gamins doués qui rendent chaque personnage très touchant, une franche réussite, un truc que l’on n’attendait pas, une petite perle.
Aglaé : sûrement une des rares séries qui restera dans les mémoires pour cette année. En plus de faire (re)vivre toute une époque le scénario est complètement maîtrisé et l’idée de base géniale, évoquant Lovecraft ou autres mythes des univers miroirs. L’expérience à tenter.
Atlanta, saison 1 ***
Sol : Atlanta est une série créée par Donald Glover, un acteur déjà remarqué dans la très bonne série Community et en tant que rappeur, sous le pseudo Childish Gambino, avec déjà 2 très bons albums à son actif. Le pitch wiki : « Deux cousins essayent de percer dans la scène rap d'Atlanta afin d'améliorer leurs vies et celles de leurs familles. »
Une série douce-amère qui parle de la communauté noire américaine d’une façon différente de ce que l’on a l’habitude de voir, avec un humour absurde parfois grinçant et une mélancolie assumée. Une dramédie, comme on dit, mais une bonne.
Mr Robot, saison 2 **
Sol : Je n’ai pas été déçu par cette deuxième saison comme certains. Elle est plus complexe et plus sombre que la précédente. On est toujours en immersion dans la psyché d’Elliott, ce génial hacker troublé et troublant mais les réalisateurs tentent des modes de narration qui surprennent le spectateur.
La série est plus que jamais pertinente sur le traitement des enjeux contemporains tels que la surveillance de masse, les théories du complot, la transparence, la manipulation, etc. Curieux de voir où nous mènera la saison 3.
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