jeudi 26 décembre 2013

Homeland

Homeland, affiche saison 3
Homeland : le déclin ?

Pour une fois, nous allons vous parler d’une série très, très connue : Homeland, adaptation américaine de la série israélienne Hatufim (Mamoon pourrait en parler). Pourquoi ? Parce que la saison 3, très attendue, en cours de diffusion, divise la rédaction.

Place au débat ! Mais avant d’aller plus loin, voici le pitch Allociné : Huit ans après la disparition de deux soldats américains lors de l'invasion de Bagdad, l'un d'entre eux réapparaît, alors que tout le monde le pensait mort depuis longtemps. Rapatrié aux États-Unis, il est accueilli chaleureusement par sa famille, ses amis et le gouvernement. Seule contre tous, l'agent de la CIA Carrie Mathison, qui a passé plusieurs années en Afghanistan, est persuadée que le héros est en réalité devenu un espion à la solde de l'ennemi, préparant la prochaine attaque terroriste sur le sol américain. Sans réelle preuve et montrée du doigt suite à un incident diplomatique qu'elle a déclenché quelques mois plus tôt, Carrie va devoir se battre pour prouver que ce qu'elle avance est la réalité...

Il est préférable d’être à jour comme dirait Pierre Sérisier, avant de continuer la lecture de ce post !


Sol : Oui, j’ai beaucoup aimé la 1ère saison, qui annonçait une passionnante série d’espionnage, qui catalysait toutes les peurs contemporaines des États-Unis, comme seuls les américains savent le faire. 

Sur un rythme saccadé, comme ce générique sur fond de jazz, on voyait naître à l’écran  une relation d’attraction/répulsion, amour/haine entre deux écorchés vifs. C’est le jeu fin de ces acteurs, touchants car blessés (elle était facile celle là), qui rendait l’Histoire avec un grand H humaine et troublante. L’ambiguïté du rôle de Brody entretenait le suspense jusqu’à la fin. Et puis le ton va changer presque radicalement dès la 2ème saison…


De gauche à droite : Mandy Patinkin, Claire Danes, Rupert Friend et Damian Lewis


Tartine : Mon ami Sol, j’ai pour ma part eu quelques difficultés à rentrer dans la série. Honnêtement, j’ai bien mis 4 ou 5 épisodes à m’ancrer dans cette histoire (franchement, les récits de terrorisme et d’espionnage international, c’est pas trop mon truc). Et j’avais lâché 24 en fin de saison 5 il y a quelques années…   
Mais voilà : c’était compter sans trois formidables comédiens (Claire Danes-Damian Lewis-Mandy Patinkin) et évidemment sur un scénario habile et intelligent, humain et méticuleux. Sans vouloir révéler inutilement des moments clés de l’intrigue, on se retrouve au cœur d’une intrigue complexe, ancrée dans l’actualité, manipulatrice aussi. Et passionnante.

Me voici donc à suivre avidement la saison 1, puis la 2 et maintenant la 3. Je ne trouve absolument pas cette dernière en deçà des 2 premières, contrairement à ce que certaines critiques laissent entendre. La série prend adroitement un nouveau tournant en se redéfinissant, au cœur de la « dépression » de plusieurs personnages…

Parait qu’une saison 4 serait d’ores et déjà prévue. Chouette !

S.: Alors que j'en suis à l'avant-dernier épisode de cette saison, je suis mi-figue mi-pastèque. Il y a bel et bien eu un sursaut dans cette saison et je me suis preque surpris à y croire. Les scénaristes se sont creusés la tête pour redonner un semblant d'intérêt à la série, en intégrant une nouvelle intrigue d'espionnage anti-terroriste international.Mais, là où le bas blesse, c'est qu'il s'agit de plus en plus d'un ersatz de 24! Brody n'est autre que Jack Bauer dorénavant Tartine, il faudra t'y faire. Le discours est on ne peut plus clair, sur les rapports entre les USA et l'Iran. Je n'en dirai pas plus car je ne veux pas spoiler, mais la déception est grande, tant la 1ère saison (et la 2ème dans une moindre mesure) laissait entrevoir une série originale sur ce thème qui ne l'est pas.

J'attends tout de même le dernier épisode, un peu par réflexe, car plus rien ne me passionne vraiment là-dedans. La saison 4, ce sera sans doute sans moi...

 
La guerre des étoiles de Carrie

T. : De mon côté, je n’ai pas voulu faire de rapprochement entre Homeland et 24, entre Brody et Bauer. Je n’ai pas trouvé la narration d’Homeland proche de celle de 24 et je n’ai pas non plus trouvé les mêmes enjeux aux deux séries. Après, effectivement : les deux surfent sur le même thème…

Il y a deux jours, le final de cette saison 3 est tombé, et je dirais même, très bien tombé. Plusieurs scènes très émouvantes et très fortes… Un très beau final… 

Après, ce n’est pas du tout la fin que j’imaginais. Je pensais (vu qu’une saison 4 était annoncée) que le final allait être ouvert, comme en fin de saison 1 et 2… Sauf que cela n’a pas été le cas ! Du coup, on est en droit de se demander justement pourquoi une saison 4, et surtout, j’ai, comme tout le monde je pense, un peu peur de ce qui pourrait être produit par la suite.

Mais je serais tout de même au rendez-vous l'année prochaine pour la saison à venir...


3 commentaires:

  1. J'avoue, le dernier épisode est formidable ! Décidément, cette série sort la tête de l'eau au moment où s'y attend le moins. Seul problème : comment faire une saison 4 maintenant ?!

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  2. Une critique d'une bloggeuse d'Arte pleine de lucidité ! :

    http://www.arte.tv/sites/fr/dimension-series/2014/01/11/apercu-critique-sherlock-homeland-nowhere-boys-the-assets/

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  3. Je me suis arrêtée à la saison 1. J'ai trouvé la série lente, sans suspens (franchement on se doute bien qu'à la fin pour qu'il y ait une saison 2 il va pas faire ce qu'il avait prévu), DamIAN Lewis joue mal. Heureusement que Claire Danes sauve un peu tout ça.

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